16/01/2024
La santé des griffes sous contrôle
Augmentez votre marge de contribution avec des sabots sains
auteur: Franz Wolkersdorfer
Les vaches boiteuses produisent des rendements laitiers nettement inférieurs et présentent des paramètres de fertilité altérés. Selon la gravité de la boiterie et le moment de son apparition pendant la lactation, la perte peut atteindre jusqu'à 870 kg de lait par période de lactation. En moyenne, les coûts totaux par vache boiteuse et par an se situent entre 130 et 600 € ! Dans le cadre du projet de recherche « Efficient Cow », les données de 5 392 vaches de 167 exploitations ont été utilisées pour évaluer la fréquence des boiteries en Autriche. Des évaluations de boiterie ont été effectuées à chaque contrôle de production laitière pendant plus d'un an. En moyenne, environ 50 % des vaches présentaient une légère boiterie au moins une fois au cours d’une période de lactation. Un tiers de ces bovins boiteux présentaient une boiterie sévère. Ces chiffres doivent être réduits tant pour le bien-être animal que d’un point de vue économique, car un maximum de 10 % (idéalement moins de 5 %) de bovins boiteux dans un troupeau laitier est tolérable. Une boiterie grave ne devrait pas se produire du tout, sinon la perte de revenus serait trop élevée. Il existe donc encore un potentiel considérable d’amélioration et donc d’économies.
Des conséquences coûteuses
La boiterie est souvent sous-estimée et l'intervention n'est souvent effectuée qu'à un stade avancé, c'est-à-dire c'est-à-dire que la vache visite la table d'alimentation moins fréquemment depuis un certain temps afin d'éviter des pas inutiles ou des bagarres au sein du troupeau. Cela entraîne une perte de poids et également une diminution de la production de lait. Ce qui reste inaperçu, c'est que les maladies douloureuses des onglons, surtout lorsqu'elles surviennent en début de lactation, entraînent par la suite une baisse de la fertilité et allongent ainsi considérablement l'intervalle entre les vêlages. Dans le pire des cas, la vache peut même être abattue prématurément et des coûts supplémentaires de remplacement peuvent survenir. Les maladies des onglons sont la troisième raison la plus fréquente d’abattage précoce après les problèmes de fertilité et les maladies de la mamelle. De plus, l’agriculteur doit consacrer plus de temps à gérer et à traiter les bovins boiteux.
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