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18/01/2024

Verdir les sols en toute simplicité

Source: landwirt.com

La culture des espaces verts s’est imposée dans la pratique comme une composante importante de la culture des plantes. Cependant, toutes les cultures de couverture vertes ne s’intègrent pas dans toutes les rotations de cultures. Selon les connaissances actuelles, l'implantation active de cultures de couverture vertes dans le cadre de l'ÖPUL 2015 sera en grande partie similaire à la mesure précédente. Cependant, une innovation importante sera que ces mesures ne permettront en grande partie qu’un verdissement mixte. Le nombre de partenaires de mélange requis dépend de la variante respective. Afin d'exploiter les avantages de multiples cultures de couverture, la culture de mélanges de couverture est déjà une pratique courante pour de nombreux agriculteurs. Les exigences du site, la couverture du sol, la pénétration des racines et la protection contre l'érosion sont des critères de décision importants lors du choix des plantes.

Émergence en champ sécuritaire

Étant donné que les cultures individuelles diffèrent dans leurs besoins en matière de lit de semences et de conditions hydriques, l’utilisation de mélanges peut augmenter la fiabilité de l’émergence au champ. Ici, les plantes crucifères encore largement utilisées comme la moutarde et le radis à huile sont avantageuses, car elles germent bien même dans des lits de semences plus grossiers. Le sarrasin et le mungo (graine noire, herbe de ramtill) sont également des partenaires de mélange à germination rapide. Les légumineuses à petites graines et les phacélies à germination foncée ont ici des exigences plus élevées.

Couvre-sol long

Afin de supprimer efficacement les repousses et les mauvaises herbes, la culture de couverture doit pouvoir recouvrir le sol complètement et le plus longtemps possible. Les cultures à feuilles telles que la moutarde, le radis oléagineux, les pois, la vesce ou le pois de senteur assurent une bonne couverture du sol. La phacélie prend un peu plus de temps à pousser, mais avec le temps, elle offre également une bonne couverture végétale.

Une caractéristique importante est la résistance au gel. Alors que le sarrasin et le haricot mungo gèlent rapidement en automne et ne fournissent donc plus de couverture végétale, les crucifères et les légumineuses offrent une couverture meilleure et plus longue. La phacélie tolère des températures allant jusqu'à moins dix degrés et recouvre le sol jusqu'en hiver, comme cette année l'a très bien montré. Pour réussir le verdissement avec la Phacélie, il est crucial que la plante atteigne une hauteur d'au moins 30 à 40 cm pour garantir sa protection contre le gel. Pour parvenir à ce développement, la culture ne doit pas être trop tardive (au plus tard fin août).

Les cultures rustiques comme la vesce d'hiver, le colza d'hiver ou le seigle vert produisent encore des masses végétales de hauteurs variables en automne, selon la date de plantation. Cependant, la majeure partie de la croissance des plantes se produira au printemps. Pour certaines exploitations, cette croissance constitue un ajout bienvenu à la base alimentaire.

Bonne racine

Tout aussi important que la masse aérienne pour la formation d'une structure de sol stable est le développement des racines, dans lequel les cultures vertes peuvent différer considérablement. On trouve des cultures à racines pivotantes prononcées et profondes (moutarde, radis oléagineux) et celles à système racinaire plus superficiel mais plus fin (phacélie, trèfle d'Alexandrie, trèfle de Perse, graminées). Les légumineuses à gros grains ont un système racinaire dense et moyennement profond qui laisse le sol très bien structuré. La fixation de l'azote peut également être attendue en cas de plantation précoce. Si les fèves sont un partenaire de mélange, il convient de noter qu'elles doivent être plantées plus profondément. Comme très peu d'exploitations ont la possibilité d'assurer deux profondeurs de semis différentes en une seule opération, il est conseillé d'épandre les féveroles avec l'épandeur d'engrais puis de semer les graines restantes (fines) en utilisant la technologie conventionnelle de travail du sol et de semis.

Une contribution précieuse à la rotation des cultures 

Lors du choix des cultures de couverture adaptées, il faut tenir compte de l’ensemble de la rotation des cultures. Dans les rotations culturales de betterave sucrière, il est possible de lutter contre les nématodes à kystes de la betterave avec des variétés résistantes de moutarde et de radis oléagineux, mais uniquement avec un travail du sol précoce et dense. Dans de telles rotations de cultures, on craint que Phacelia puisse favoriser Rhizoctonia, en particulier dans des conditions humides. La phacélie peut être facilement intégrée dans toutes les autres rotations de cultures couramment utilisées dans notre pays. Les exploitations qui cultivent intensivement le colza ne devraient en revanche pas choisir une proportion trop élevée de crucifères dans la couverture végétale. Les exploitations agricoles qui utilisent beaucoup de légumineuses dans leur rotation de cultures devraient également reconsidérer l’utilisation d’une proportion trop élevée de légumineuses comme cultures de couverture.

Protection importante contre l'érosion

En ajoutant de la matière organique, la couche de paillis obtenue est destinée à servir de protection contre l’érosion. Pour que cela se produise, il est nécessaire qu’il y ait une couverture suffisante du sol même après le semis. En particulier dans les cultures en rangs sur pentes, le choix des cultures de couverture doit également être évalué en fonction de la qualité de la couverture du sol après le travail du sol et le semis. Une couverture du sol d’environ 30 % est nécessaire pour réduire l’érosion de moitié. L'équipement technique des semoirs permet désormais de réaliser des semis précis même avec des quantités de paillis plus importantes.

Les légumineuses à gros grains et les plantes crucifères fournissent généralement un matériau de paillis suffisamment stable qui offre toujours une bonne protection contre l'érosion même après la culture. Dans ce contexte, le cresson devient de plus en plus important, car il laisse une masse végétale moins importante mais très stable au printemps.

Culture adaptée au site

Une couverture végétale complète, destinée à supprimer les mauvaises herbes et les cultures spontanées et à assurer une protection contre l’érosion et le lessivage, doit être établie suffisamment tôt. En fonction de la situation opérationnelle et des conditions climatiques, le moment approprié pour cela sera la première quinzaine d'août, mais au plus tard la fin août. En principe, la culture doit avoir lieu le plus tôt possible. Toutefois, dans des conditions de faibles précipitations automnales et de manque d’humidité hivernale, on craint que les cultures de couverture consomment trop d’eau, qui pourrait manquer dans la culture suivante. Si les dates de semis sont possibles fin juillet/début août, les légumineuses en particulier peuvent développer leurs performances, alors que si elles sont plantées fin août ou début septembre, seules la moutarde et le radis oléagineux ou éventuellement la phacélie peuvent établir des cultures de couverture verte correspondantes.


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